314 Rue René Cassin, 84000 Avignon

Traitement du glaucome à Avignon

Centre de santé ophtalmologique

Le glaucome c'est quoi ?

Ophtalmologues à Avignon

Le glaucome : définitions et généralités sur une maladie silencieuse et potentiellement grave

En un clin d’œil : 

Le glaucome est une maladie des yeux qui conduit à une détérioration progressive du nerf optique, entraînant une perte progressive du champ de vision et parfois la cécité si elle n’est pas détectée ou traitée.

Symptômes du glaucome

Consultation ophtalmo à Avignon

Tout l’enjeu de la prévention du glaucome, c’est de NE PAS ATTENDRE LES PREMIERS SYMPTÔMES de l’atteinte oculaire, car ils sont le plus souvent synonymes d’une dégradation déjà sévère de la vision périphérique, voire ne sont perceptibles par le patient que quand ils se rapprochent très près du centre de la vision.

C’est pourquoi le centre s’est doté d’un dépistage protocolisé du glaucome : mesure systématique de la tension oculaire par une assistante médicale, photographies du nerf optique, archivées informatiquement pour comparaison dans le futur, scanners de l’épaisseur des fibres optiques, scanners de l’angle de l’œil.

Les résultats de ces examens de dépistage sont archivés informatiquement au centre, pour les comparaisons futures. Quand ils comportent un intérêt immédiat, ils sont imprimés et remis au patient. Ultérieurement, à la demande du patient, ces documents peuvent aussi être imprimés pour le suivi futur.

Ophtalmologues à Avignon

Traitement du glaucome dans le Vaucluse

Le glaucome peut se manifester de différentes façons, avec des origines, symptômes et progressions variées, mais tous entraînent une détérioration irréversible et progressive du nerf optique et de la vision sans traitement. La grande majorité des cas de glaucome ne mènent pas à la cécité, surtout s’ils sont détectés tôt et traités régulièrement.

Son apparition, et surtout son évolution, dépendent de plusieurs facteurs. La « tension oculaire » ou « pression de l’œil » est le principal facteur reconnu : La prédisposition familiale (génétique / héréditaire), les problèmes de vascularisation et d’oxygénation du nerf optique peuvent également aggraver le processus.

La forme anatomique de l’angle irido-cornéen (l’angle entre la partie transparente de l’œil : le « pare-brise » de l’œil, et l’iris = la couleur de l’œil), et la qualité de filtration de l’humeur aqueuse à travers cet angle (à travers le filtre naturel, le « trabéculum », qui peut être encombré de pigments, fibrosé, inflammatoire, etc.) sont également des facteurs-clés. En effet, en cas d’atteinte de ce filtre naturel d’évacuation, la pression augmente.

En fonction des cas, il arrive ainsi qu’on parle de glaucome « à angle fermé », ou de glaucome « à angle ouvert », par exemple.

C’est la pression qui serait mesurée à l’intérieur de l’œil si on pouvait le faire en pratique quotidienne.

Cette pression est importante pour le dépistage du glaucome, car si elle est élevée trop fréquemment (c’est à dire si vous avez une « hypertonie oculaire »), on pense (pour simplifier) qu’elle perturbe notamment l’arrivée normale du sang, et donc de l’oxygène indispensable à la rétine, en direction des vaisseaux sanguins de l’œil.

Votre ophtalmologiste ou son assistant(e) mesurent cette pression à l’aide d’un petit jet d’air stérile pulsé sur la surface oculaire, et d’un capteur optique qui mesure la déformation ultra-rapide de la cornée (la partie transparente de l’œil) au moment de ce jet d’air : un peu comme si on déformait sur un ballon de baudruche en soufflant dessus.

La gravité de cette maladie réside dans son évolution silencieuse, sans douleur apparente, sans symptôme oculaire et sans altération de l’acuité visuelle pendant de nombreuses années. Il est donc impossible de savoir si l’on est atteint d’un glaucome débutant uniquement par des symptômes « ressentis ». Généralement, un ophtalmologiste posera le diagnostic de glaucome lors des examens de routine effectués lors de la prescription de lunettes.
Pour participer au dépistage national de ce fléau silencieux, le centre a donc organisé le parcours-patient pour proposer une mesure de votre pression oculaire, systématique à chaque visite, sans supplément d’honoraires.

Le glaucome est fréquent, touchant principalement les personnes de plus de 40 ans, mais peut également se manifester, assez rarement, chez les enfants et les jeunes adultes. En France, on estime qu’il y aurait jusqu’à 1,5 million de personnes atteintes de glaucome, mais en raison de son évolution discrète et de l’absence de signe de cette pression excessive, moins d’un million sont diagnostiquées et traitées. À l’échelle mondiale, on estime qu’il y a entre 70 et 90 millions de personnes atteintes de glaucome chronique. C’est la principale cause de cécité dans le monde.

Est-ce qu’on peut guérir d’un glaucome ?

Ce qui fait la gravité d’un glaucome, c’est la destruction définitive des fibres qui transmettent la vision au cerveau. Malheureusement, ce qui est détruit ne peut être « guéri ». En revanche, les traitements permettent de freiner l’évolution de l’atteinte : on peut considérer qu’il est « traité », « stabilisé », mais pas « guéri ».

Est-ce que le glaucome se soigne ?

Les traitements du glaucome sont : les « gouttes » ou collyres, certains traitements lasers, ou la chirurgie oculaire, destinée à favoriser la sortie du liquide intraoculaire. On commence généralement par les « gouttes », utilisées tous les jours pour faire baisser la pression de plusieurs façons, avant d’envisager les traitements plus « invasifs », comme le laser ou une intervention chirurgicale sur l’angle irido-cornéen, destinée à faire baisser la pression oculaire.

Quels médicaments sont contre-indiqués / interdits avec un glaucome ?

Ça dépend du type de glaucome :
Si on parle de glaucome à angle « fermé » ou « fermable », alors tous les médicaments qui risquent « d’ouvrir la pupille » sont à utiliser avec beaucoup de précautions : la liste est très longue, mais généralement leur notice précise « contre-indiqué en cas de glaucome ». On peut citer l’atropine, et certains anti-dépresseurs, notamment.
Cela dit, cette contre-indication disparaît si votre ophtalmologiste pratique un traitement laser appelé « iridotomie », ou si vous avez été opéré de la cataracte, car alors le risque de fermeture aigue de l’angle disparaît.
Si on parle de glaucome « à angle ouvert », alors c’est plus simple : la seule famille de médicaments contre-indiqués, sont les corticoïdes. Et de plus, cette contre-indication est relative.